Carlos profile

Il y a un an, les résultats des élections législatives, 2022 ont envoyé un signal limpide à l’ensemble des Français : la gauche NUPES est la seule alternative politique prête à gouverner.

Alors, sans surprise, au soir du premier tour des élections législatives, la NUPES était en tête dans l’ensemble des circonscriptions du pays et la
priorité du camp Macron a été d’empêcher une cohabitation gouvernementale avec la Gauche.
Conséquence immédiate, lors des seconds tours opposant un candidat NUPES et un candidat du RN, les candidats Renaissance ont quasi systématiquement refusé d’appeler à faire barrage.
Un blocage républicain qui avait pourtant été demandé à la gauche un mois plus tôt lors du second tour de l’élection présidentielle… Mais la minorité présidentielle n’est pas à une contradiction près.

Douze mois après, je vous confirme que ce que nous avons vu le soir du second tour des législatives n’était pas un accident mais bien une volonté délibérée. Les députés de la minorité présidentielle ont choisi de gouverner avec l’extrême droite en élisant deux vice-présidences et deux places de secrétaires de l’Assemblée nationale. En retour, le RN, qui prétend être la seule opposition à Macron, a constamment voté avec les macronistes : contre l’augmentation du pouvoir d’achat, contre le blocage des prix et le gel du point d’indice pour l’augmentation des loyers.

Ne soyons pas dupes : la minorité présidentielle a trouvé dans l’extrême droite une opposition de façade, qui ne va jamais à l’encontre de son projet de casse sociale et accompagne la mise en péril de nos services publics. Derrière les postures, la réalité : des professeurs non remplacés (combien de fois les élèves de notre circonscription ont été dans des classes de répartitions ?), un manque criant de médecins (dans notre service des urgences de l’hôpital de Gonesse, cette absence s’est cruellement fait sentir), un manque d’instituts médicoéducatifs et plus généralement, la mise en échec de l’inclusion en France.

À l’échelle de la circonscription, l’état des transports publics est consternant, les habitants éprouvent de vives difficultés à se déplacer dans les transports en commun, car outre l’état du RER D, le dernier train au départ de Châtelet-les-Halles pour aller dans nos villes est à 22h45. C’est une détresse absolue pour les habitants qui ne s’améliorera pas après la privatisation.

Face à ce constat, on pourrait désespérer.

Mais aujourd’hui je vous invite à ne pas vous résigner, à ne pas désespérer, parce que sur notre circonscription le constat a été unanime et incontestable : en choisissant la NUPES, nous affirmons que nous souhaitons vivre dans une société écologique, sociale, populaire et fraternelle.

Nous sommes les derniers remparts de nos conquis sociaux.

Journal complet